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Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi)

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Melahel
Melahel

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MessageSujet: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyLun 9 Juin - 3:07

Deux semaines. C'est le temps que j'ai tenu avant d'enfreindre la règle number one : Ne pas ramener de connards ou de drogues chez Will. Là, je m'impressionne moi-même, j'pensai que je mettrai beaucoup moins de temps à lui désobéir. Même si je m'étais attendu à ce que ce soit avec de la came et pas avec ce type, Lloyd je crois. Mais comme toujours, cette dernière jouait son rôle.

***

Les trois premiers jours, elle m'avait foutu la paix. Normal, je les avais passé à manger, dormir, manger, dormir, me laver, et encore dormir. KO le Melahel. Je n'avais même plus la force de chercher l'humain pour qu'on s'amuse un peu au pieu. Au début, être comme çà avec lui, sans rien faire, juste pioncer, bah ça avait été bizarre. Okay, j'l'avais voulu, mais je n'étais pas trop à l'aise. La première fois, j'avais fais gaffe à ne pas dépasser la ligne invisible, me contentant de le regarder s'endormir avant de le suivre peu après. Puis, j'ai fini par m'y habituer alors que mon corps récupérer.

Au quatrième jour, j'avais assez repris  pour chercher mon sac d'affaires. Quelques fringues et des livres. Je sais, çà peut surprendre, mais j'aime bien lire. Du moins quand je ne suis pas occupé à gagner ma croûte ou à jouer au chat avec ceux qui me verraient bien dans une cage ou pas assez stoned pour que les lettres ne se mettent pas à danser la valse sur le papier. Donc oui, j'étais un grand lecteur une fois tout les 36 du mois. Enfin du coup là j'avais eu un peu plus de temps.
Alors que le doc sauvait les chiens à leurs mémères dans son cabinet et les grosses vaches dans leurs fermes, j'étais reparti pour le ghetto. Krista avait l'air réellement heureux de me revoir. Il me croyait crever et il se demandait s'il devait faire un feu de joie avec les bouquins, histoire d'avoir de quoi faire cuire quelques repas gratos. Comme pour une fois, il n'y avait pas de nanas à l'horizon, j'suis resté un peu avec lui. Lui aussi je l'aime bien, peut-être parce qu'il n'a jamais essayé de me rajouter à son tableau de chasse. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayer de lui faire changer de bord au début. Et on s'est mutuellement tiré d'emmerdes plusieurs fois. On s'est raconté nos dernières galères (enfin, je lui ai juste dit que j'ai trouvé un pigeon qui me garderait plus longtemps que la moyenne) autour d'un joint. Je m'étais vite aperçu qu'à long terme, les anti-douleurs ne suffiraient pas à calmer mon manque. Et le cadenas m'empêchait d'en prendre à ma guise. Putain, qu'on me donne un gun pour le faire sauter. J'avoue que le brun ne s'était pas trop mal démerdé sur ce coup là.
Résultat, le lendemain de ma visite surprise chez mon pote, j'étais de nouveau à traîner dans les bas quartiers à proposer mes services. J'gagnai juste de quoi me payer suffisamment pour ne pas agresser Will le soir pour qu'il m'ouvre cette pharmacie de merde. Je n'étais peut-être pas un objet mais j'étais un hybride et ça ne valait pas beaucoup mieux ici, surtout quand l'hybride ne pouvait pas servir de fucktoy.

Une sorte de routine s'est installée. Je me débrouillais toujours pour que mes absences coïncident avec le travail de William. Officiellement, pour qu'il ne me vienne pas me faire chier avec ces questions, officieusement parce que je voulais passer un max de temps avec lui. Mais çà, plutôt crever que de me l'admettre. Je ne sais pas s'il s'est rendu compte de quoi ce soit du coup. Enfin, je suppose que si, les médecins n'étaient pas réputés pour leur stupidité. J'ai senti le regard qu'il m'a lancé quand il a remarqué la brûlure de cigarette un peu au dessus de mon aile. Un client qui m'a confondu avec un cendrier alors que je lui taillais une plume la semaine dernière. Oui, c'est terrible ma petite dame, on vit dans un monde terrible. Mais je me fermais dès qu'il abordait de près ou de loin le sujet de la drogue tout comme lui l'avait fait quand j'avais demandé le pourquoi du comment de sa cicatrice. Lorsqu'il m'avait demandé pourquoi çà m'intéressait, je m'étais contenté de hausser les épaules. J'allai pas lui dire que c'est lui qui m'intéressait non plus.
Mise à part ces détails, ça ne se passait pas si mal. Je n'avais exploser qu'un miroir en m'énervant, un autre bandage entouré désormais ma main. L'humain aussi avait son caractère et les étincelles étaient nombreuses mais sinon cohabiter avec lui n'était pas si compliqué. En plus d'être pas mal, il avait du répondant et... et merde, je me comporte de nouveau comme une nana à blablater.
Le soir, je le chauffais avec plus ou moins de succès. Oh, un tout petit peu, j'avais dis que je serai gentil. Mais après, je le comprends, si je devais dormir avec un moi en caleçon qui glissai une jambe entre les siennes en la frottant lascivement (jeudi j'avais eu du mal à trouver le sommeil, fallait bien que je m'occupe), j'aurai du mal à me résister.  Tandis que la nuit, quand mes tremblements me réveillaient, je me blottissais contre lui, doucement pour ne pas le réveiller. Ca me calmait. C'est ainsi que Will, humain de 28 ans, se mit à me servir involontairement de peluche.

***

J'arrivai à oublier que tout çà n'était qu'éphémère. Mais chaque fois que Will me changeait le pansement, je me rappelais que ces jours étaient comptés et se raccourcissaient. Je finis par refuser d'en mettre, soit disant parce qu'il grattait.

Hier, Will était resté à la maison, je n'avais donc pas pu sortir. Autant dire que là, j'avais les nerfs en pelote. Dans la soirée, j'avais même failli mettre une droite au brun, pour une connerie. Finalement, c'est le mur qui l'a pris. En plus, je crois que ma blessure c'était bien régénérée là...
Ainsi, lorsqu'un mec m'accosta sur le chemin, je n'ai pas cherché plus loin. Je n'aurai même pas besoin d'aller jusque dans les bas quartiers. Lloyd, oui je crois bien que c'est çà, j'ai arrêté d'écouter après le fric proposé, était banal, le genre employé de bureau. Le genre qui paye plus pour la domination qu'il n'avait ni à la maison, ni au boulot que pour le sexe.
Arrivés chez Will, je le menais tout droit jusqu'au salon. Je vis à sa tête qu'il aurait préféré le lit mais niet. Déjà qu'en le ramenant ici, je savais que je devrais aller jusqu'au bout. Avant, je n'en aurai rien eu à foutre.
L'homme s'assied, écartant les jambes. Message reçu cinq sur cinq. Je m'agenouillai entre elles, commençant mon boulot. D'abord les mains, puis la bouche. J'entendais ses halètements, je sentais sa main m'appuyer sur le crâne pour que son membre s'enfonce complètement. Je fermai les yeux, tentant d'oublier avec qui je me trouvais et où.
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William G Draught
William G Draught

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MessageSujet: Re: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyMar 10 Juin - 15:28

Je baillais un peu en tendant une facture à mon assistante, la faisant sourire alors que je me contentais de saluer la femme qui réglait les soins pour son chien. Il était là pour une simple petite indigestion mais ce foutu bestio était teigneux. J’aurais préféré rester à la maison aujourd’hui… Quoi que si c’est pour que ça se finisse comme hier…

Nous nous étions disputé avec Melahel, car oui il était toujours chez moi ! Et loin de moi l’idée de m’en plaindre, mais en se moment son manque ressortissait de plus en plus, le rendant irritable ce qui avec mon caractère de chiotte créait des engueulade pour rien. Je crois qu’hier c’est partit de moi, je ne suis pas sur…

Pourtant cela s’était très bien passer au début, il ne semblait pas souffrir trop violemment du manque, la cicatrisation se passait bien. Presque trop bien… Quelque jour après son emménagement il avait ramené ses affaires, me surprenant surtout par les bouquins. Je ne m’attendais pas du tous à ce qu’il aime lire. Je n’avais cependant pas retiré le cadenas de ma pharmacie, sauf pour retirer mon flingue. J’étais déjà impressionné d’avoir tenu une semaine sans lui et bien que je ne l’aie pas remis dans la chambre, j’avais besoin de savoir qu’il était facilement atteignable. Mel n’en connaissait pas l’existence non plus, il ne risquait donc pas de le trouver.

Et puis il avait craqué, ho il avait respecté la règle de ne rien ramener et il rentre toujours avant moi, mais je savais qu’il retournait dans le ghetto se fournir et ‘travaillé’. Je n’avais pas le droit de dire quoi que ce soit, et ça me faisait chié. Le pire c’est quand il était revenu avec une cicatrice de plus, j’avais cru devenir dingue. J’étais du genre possessif et savoir que je n’avais aucune raison de l’être ne faisait qu’empirer mon énervement. Je fermais donc ma gueule, il respectait mon envie de garder pour moi mon passé, je le laissais donc tranquille avec ces histoires. Je préférais profiter de sa convalescence sans me prendre la tête. La seule fois où je lui ai vraiment fait une réflexion c’est quand il s’est éclater la main contre mon miroir. Sinon à part ça la cohabitation était agréable, je le découvrais charmeur, même si ça n’avait jamais été une surprise, mais aussi plus fragile. Il ne le savait pas mais je le sentais venir e blottir contre moi la nuit, et même si je n’étais pas du genre câlin servir de peluche était agréable.

Je soupirais alors que je regardais l’armoire qui se trouvait dans la salle de soin. Les bandages plus précisément. Fût un moment où Mel me demanda d’arrêter le bandage, la cicatrisation se passait mieux que prévu mais je craignais que le manque de pansement fasse s’irrité la plaie. Cela me contrariait, il avait beau faire le dure je savais qu’être blessé l’emmerdait. Et même si savoir qu’une fois guéri il se allait partir, je m’évertuais à le soigner le mieux possible. Enfin bon cette histoire allait mal finir je m’en doutais, je m’étonnais même que ça se soit si bien passer jusqu’à présent. Je relevais le regard quand mon assistante entra, m’indiquant que le prochain patient était arrivé mais qu’après plus personne n’était sur le planning.

Je fis donc entrer l’homme et sa jeune hybride, je fus surpris. Même si j’en avais ce n’était pas très souvent. Elle semblait simplement être malade, sa race m’indiqua très vite les soucis. Son régime alimentaire n’était absolument pas adapté à sa race. C’est donc rassurer que l’homme repartit avec elle, j’étais cependant surpris de la tendresse dont il avait fait preuve. Il n’était pas rare que je tombe sur des connards bourrus qui enrageaient littéralement la jeune femme qui travaillait avec moi. Fervente défenseuse des droits des hybrides !

« Dite patron ça serais possible de fermé la clinique aujourd’hui ? Ma sœur vient d’accoucher… »

Je relevais mon regard vers elle avant de soupirer, ce n’était pas souvent qu’elle me demandait cela. Je me relevais donc on acquiesçant, lui demandant de mettre le numéro d’urgence sur la porte. Une fois la clinique fermé, je me dirigeait vers chez moi. Il faisait un temps pourri, lourd et orageux je n’avais aucune envie de trainé. Ce fut d’ailleurs trempé que j’arrivais chez moi, surpris de trouver la porte ouverte. Mel n’avait pas fermé ? Je lui avais pourtant filé le double des clefs… Je retirais ma veste trempée et mes chaussures avant de me bloquer, il y avait quelqu’un ici… Ma main se dirigea directement vers le meuble de l’entrer ou j’avais caché mon arme. Au pire si ce n’était que le blond il allait avoir une bonne trouille et me traiter de paranoïaque. Cela lui donnerais un sujet de plus pour me charrier… Déjà que depuis qu’il savait mon âge il s’en donnait à cœur joie.

J’avançais avec mon arme, installant le silencieux par réflexe. Oui j’étais totalement paranoïaque enfaite… Que voulez vous on n’est jamais à l’abri de rien quand on a appartenu à la mafia. Je ne m’attendais cependant pas à voir cette scène. Je m’étais bloqué en entrant dans le salon, j’aurais du m’y attendre enfaite… Je savais qu’il ne tiendrait pas ce sal gosse… Tout l’énervement accumulé par ma possessivité ces deux dernières semaines revirent au galop. Cette fois je pouvais dire quelque chose et je n’allais pas me gêner. Le cliquetis du chargeur fit ouvrir un œil au crétin qui était assis sur mon canapé. Mais il mit trop de temps à comprendre et la balle se logea juste à coter de sa tête. J’étais bon pour changer de canap mais je m’en fous.

« Je vous dérange peu être ? »

L’autre abrutit était tétanisé et je ne regardais même pas Mel, mes yeux totalement froid dans lequel l’énervement était clairement visible. Je baissais cependant mon arme en reconnaissant la personne, mettant ma main gauche dans ma poche en m’adossant à la chambranle de la porte.

« J…Jeune maitre… Je… »

Je tiquais à cette désignation et relevais directement mon arme, le faisant se ratatiner.

« Ne m’appel plus comme ça où cette fois je vise. Rhabille toi !» Je lui fis signe de se relever et de s’éloigner du canapé la prise sur mon arme toujours aussi nonchalante mais pointé sur lui.

« Tu sais très bien où tu te trouvais et que tu n’à rien à faire là.» Je soupirais « casse toi avant que je doive allez expliquer au vieux pourquoi le corps de son comptable a disparu. »

Lloyd, enfin je ne sais pas quel nom il à utilise avec Mel ne demanda pas son reste et fila de chez moi. Putain j’allais buter mon grand père ! Il fallait vraiment qu’il arrête de surveiller ma baraque et d’envoyer ses hommes… Mon regard se posa enfin sur Melahel, je n’avais rien perdu de mon énervement mais mon arme était baissée cette fois.

« Comme quoi c’est toujours une surprise de rentrer plus tôt. »
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Melahel
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MessageSujet: Re: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyMar 10 Juin - 19:13

Un bruit dans l’entrée du salon m’alerta. Mes yeux s’ouvrirent. Et merde. Will. Avec un… FLINGUE ?! J’eus instinctivement un mouvement de recul, bloqué par la main de l’autre. Je suis mort. Le coup partit… dans le canapé. La pression sur ma tête se relâcha, ce qui me permit de reculer un peu, au niveau de l’accoudoir. Reprenant ma respiration (essaye de respirer correctement quand on t’enfonce un truc quasiment dans la gorge), une main dans ma poche, je serrais  la lame, prêt à la sortir au moindre mouvement louche. Même si William s’intéressait plus à l’autre humain, il avait un regard à faire peur. Oui, pendant un instant, j’eus peur de l’homme qui m’avait soigné et accueilli chez lui. Et je n’aimais pas çà du tout.
Ce qui n’empêcha un sourire incertain de naître sur mon visage. J’ouvris la bouche pour la refermer aussitôt. Ouais, tu gènes, casse toi. Mais ce n’était peut-être pas le moment idéal pour le lui faire remarquer.
Will finit par baisser son arme pour la relever tout de suite après. Ah, ils se connaissaient tous les deux ? Mouais, j’aurai dû me douter qu’un mec qui m’accostait comme çà dans la rue, vu la gueule du quartier,  c’était top beau. Faudrait peut-être que j’apprenne à me servir de ma tête, çà pourrait servir.
Voir l’autre s’enfuir la queue entre les jambes m’aurait bien fait marrer normalement. Mais là j’étais trop occupé à assembler les pièces du puzzle, l’adrénaline m’aidant à réfléchir. Et la conclusion me plaisait très moyennement. Will était un mafieux. Et un bien placé apparemment. Putain, il m’avait prévenu en plus qu’il traînait dans des trucs louches le premier jour mais j’avais été trop claqué pour relever.

Son commentaire m’arracha un éclat de rire ni vraiment joyeux, ni vraiment amusé tandis que je me relevai sous son regard de glace, prenant appui sur le pauvre meuble qui n’avait rien demandé.

Sympa ton jouet. Quelque chose à compenser ?

Un mouvement de sa part en ma direction me fit me tendre instantanément. Je lui ai fait confiance, réellement, et lui m’a caché qu’il faisait partie de ses salauds qui nous trafiquaient au marché noir. Peut-être que c’était son but, me soigner, en profiter pour s’amuser un peu avec moi puis m’y refourguer…  

Toi, tu m’approches pas connard ! Alors comme çà c’est ta copine qui t’a tiré dessus hein ? T’es sûr que ce n’est pas plutôt un de tes petits copains truands ? Tu m’as vraiment pris pour un con !

Je n’hurlai pas, du moins pas encore. Mais n’importe quelle oreille un minimum attentive pouvait entendre la tension dans ma voix. J’étais en colère et … déçu ? Je ne comprenais pas pourquoi, après tout il n’était pas le premier à me mentir.
Comme cela m’énervait d'être touché pour si peu, je fis l’exact inverse de ce que je lui avais interdit deux secondes plus tôt. J’avançais vers lui.

Tu vas faire quoi maintenant ? Me buter avec ce substitut de pénis parce que ton sous-fifre a voulu me sauter ? J’étais pas contre hein, il payait bien et vu la taille de son engin, il m’aurait fait jouir, lui.
Je détachais bien les derniers mots, dédaigneusement. Je m'en branlais d'attirer des ennuis à ce Lloyd, je n'avais aucune compassion pour les types de son genre. Mais j’avais bien vu dans le regard de Will un truc qui ressemblait à de la possessivité. Je frappai donc  là où ça le ferait le plus chier. Je voulais l’atteindre, lui aussi.
Il n’y avait plus quelques centimètres pour nous séparer. J’attrapais son poignet avec l’arme, le forçant à le lever. J’allais beaucoup mieux maintenant, j’avais retrouvé ma force acquise avec les années de galère. Le canon alla se poser sous mon menton. Je lui soufflai, avec un amusement feint:  

T’as plus qu’à appuyer Doc'. Me loupe pas surtout. Mais c’est dommage t’es arrivé trop tôt, t’aurais pu participer sinon. Il m’aurait pris pendant que ta queue aurait étouffé mes cris.

Je ne t’appartiens pas Will. Je veux voir du dégoût dans ton regard, je veux que tu me haïsses, que tu me jettes dehors.
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William G Draught
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MessageSujet: Re: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyJeu 12 Juin - 10:02

Je soupirais en l’entendant commenter mon arme, je n’avais aucune envie de lui expliquer pourquoi elle était là ni lui répondre. J’avais vu dans son regard un éclat de peur, cela me faisait chier mais bon en même temps… Ce n’est pas le genre de réaction auquel il devait s’attendre cela devait l’avoir surpris. Il faisait le fier, c’était à prévoir, mais je ne comprenais pas son soudain rejet. J’haussais un sourcil septique, il se foutait de ma gueule là ? Il me piquait une crise par ce qu’il devait surement avoir compris que j’avais avoir avec la mafia et il me le reprochais ? Ce n’était pas un peu l’hôpital qui se fout de la charité ?

Il s’approcha alors de moi alors que je restais stoïque, je voulais me calmé avant d’entamer quelque conque discutions avec lui… J’avais été brusque avec Lloyd mais je ne comptais en aucun cas faire de mal à Melahel… Gueuler ok… Mais de la à lui tiré une balle comme il semblait le pensé… Ce n’était en aucun cas mon intention. Je le laissais m’énerver un peu plus, sans pour autant le montrer ou bouger. J’eu cependant un sourire mauvais.

« Ho non je ne compte pas te tuer. »

Je le laissais se braqué lui même, retirant mon doigt de la gâchette sans pour autant lâcher l’arme. Un nouveau un sourire passa sur mes lèvres alors mon autre main se plaçait dans sa nuque, refermant simplement mes doigts sur la peau alors je le forçais à baisser mon arme. D’un geste sec et brusque, je le repoussais sur le canapé, restant debout devant lui.

« Tu as l’air de craindre le marché noir plus que je ne le pensais.» Ajoutais-je en lui caressant la joue avec un mauvais sourire. « Ce n’étais absolument pas mon intention que de t’y envoyer mais peu être devrais-je le faire ? Qu’en dit tu ? Et tu as l’air d’avoir tellement envie de te faire baisé, devrais-je leurs en donner l’ordre ? »

Je soupirais en m’éloignant de lui, je n’avais pas l’intention de le faire, je ne voyais pas ce que cela me rapporterait. Ma main passa dans mes cheveux alors que j’avais beaucoup de mal à me retenir de le frapper, mais il fallait que je me calme là… Lui était du genre à chercher la petite bête et moi à prendre la mouche facilement, donc si je ne me calmais pas ça finirais mal… Que ce soit pour lui ou pour moi.

« Déjà pour ton info je ne suis pas un mafieux… Je l’ai été c’est pourquoi j’ai des contacts avec eux. Mais ça fait longtemps que c’est fini et je n’ai jamais voulu te mêler à cela. » Je le regardais ensuite plus sérieusement, je n’avais aucun droit de lui faire une réflexion si ce n’est qu’il n’avait pas à ramener cet homme ici. Je fini simplement par soupirer avant de me diriger les escaliers. Une fois dans la chambre je prenais son sac pour y mettre toutes ses affaires, livres compris avant de redescendre et de lui balancer son sac sans douceur.

« Casse toi… Les soins devraient suffire si tu ne cours pas partout… Dégage de là, je ne tiens pas à ce que cette maison devienne un bordel et je n’ai pas envie de te frapper... »

J’étais emmerder par cette histoire, je ne regrettais pas de l’avoir amener ici mais je trouvais dommage la façon dont cela se finissait. J’aurais voulu le connaître un peu mieux car j’avais plutôt apprécié le temps qu’il avait passé ici. Disons que ça avait mis de l’animation dans cette maison vide. Mais là il pouvait toujours se brosser.
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Melahel
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MessageSujet: Re: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyVen 13 Juin - 0:48

Il ne s’énerva pas. Au contraire, il me rendit mon sourire. Le genre de sourire qui annonçait que j’allai prendre cher. Etait-il plus atteint par mes piques qu’il ne le montrait ? Je le vis retirer le doigt de la gâchette avant de me saisir fermement, m’empêchant de me dégager.  Je savais que Will ne me tirerai pas dessus, sinon il n’aurait pas baissé son flingue quand l’autre tâche était parti. Et j’aurais évité de me le coller sous le crâne, lui offrant une jolie trajectoire jusqu’à mon cerveau. Enfin je crois.
D’un coup, je me retrouvai les fesses sur le canapé. Il dégageait encore une légère odeur de brûlée.  Même au mieux de ma forme, niveau force physique, l’humain gagnait haut la main. Il me dominait de toute sa hauteur. Toujours cette saleté de sourire sur ce visage. T’es moche avec. Sa main me caressa le visage, moqueuse,  tandis que sa voix jouait avec ma peur. Oui, rien que l’idée de me retrouver au marché noir me hérissait les plumes, je me sentais blêmir. C’était si visible ? Je lui rendis un regard de pur haine. Ça t’amuse connard ? Et si je te disais que tes menaces s’étaient déjà réalisées, ça t’éclaterai toujours autant ? Je lui répondis sur le même ton :

Demande leur une vidéo aussi, ça te fera un souvenir.

Comme j’avais été sûr qu’il ne m’achèverait pas d’une balle, j’avais la certitude qu’il ne le ferait pas. C’était un type bien ou du moins loin d’être assez pourri pour descendre à ce niveau. Et c’est déjà mieux que ce que je méritais.
Je restai assis, l’écoutant. Je le croyais. Même si l’autre l’a appelé jeune maître. Je me sentais un peu con là, surtout que dans l’affaire c’est moi qui étais en tort. Il ne me l’avait toujours pas reproché, pas directement du moins, alors que ça devait le brûler.
Lorsqu’il monta, je ne bougeai pas, me contentant d’entourer mes jambes de mes bras.  Tout ceci ne m’amusait plus, mais depuis quand déjà ?

Sentant un truc atterrir à côté de moi, je relevai la tête. Mon sac. Je le regardai, égaré, ces paroles mirent quelques secondes à pénétrer la brume d’incompréhension. Ou plutôt, je ne pouvais y croire. Il… il me chassait ?  
Je finis par assimiler. J’attrapai mon sac, le mettant sur mon épaule.

Tu as raison, ne te salis pas les mains, d’autres le feront pour toi. Lâche.

J’avançai d’un pas vers lui et mon poing partit tout seul, le cueillant à la pommette. Je sentis mes phalanges craquer mais la douleur viendrait plus tard. Il recula, sonné. Il n’avait rien vu venir et moi non plus en fait.

Çà, c'est pour t'apprendre à prendre tes responsabilités.

Je l’avais prévenu le premier jour, que je ne lui obéirai pas. Il ne m’avait pas écouté. Et il n’avait fallu qu’une seule erreur pour qu’il se lasse de moi. Cela ne pouvait que se terminer ainsi je suppose. Alors pourquoi j'ai l'impression de me briser.
Un autre coup l'envoya valdinguer contre un mur.

Çà, c'est pour me jeter comme un jouet après m'avoir dit que je n'étais pas un objet.

L'espace de deux semaines, j'y ai cru tu sais. C’est drôle quand il m’a demandé de rester j’ai voulu partir et maintenant qu’il me demande de partir je veux rester. Mais il avait raison, je devais m’en aller. J’étais ici depuis trop longtemps, c’est comme si j’avais piqué la vie de quelqu’un d’autre. Nous savions que cela ne pourrait pas durer.
Lorsque j’avais accepté de rester, je savais qu’au final, cela me ferait du mal. Tout comme le premier combat, le premier joint que j’avais accepté. Tout comme ramener un gars ici. Et j’aurais continué jusqu’à ce que Will s’en aperçoive. Parce que Will me plaît, parce que vivre avec lui me plaît.
Je me détruirai jusqu’à la fin. Personne ne me sauvera, je n’en vaux pas le coup.



Et çà, c'est pour le reste.

Profitant une dernière fois de la chaleur de son corps, j’attrapai le col de son vêtement, le décollant légèrement du mur. Et je posai mes lèvres sur les siennes. Je ne tentais même pas de franchir la barrière, c’était juste un baiser, bref et intense. Il ne le saurait jamais mais c’était le premier que je donnai de moi-même.
Ma main gauche le lâcha, se glissa dans ma poche. Pas celle qui contenait ma lame mais l’autre où se trouvait le double des clés. Légèrement tremblante,  elle les sortit pour les mettre dans la main de Will. Je me séparai définitivement de lui, un sourire aux lèvres. Un peu tordu mais un vrai sourire qui n’était ni charmeur ni provocateur.

Merci Will. Parce que tu n’as pas cédé, parce que tu m’as traité comme un être vivant. Parce que vivre ces deux semaines valaient bien la peine de se brûler les ailes.

Je me retournai brusquement, traversant le salon en direction de la porte d’entrée. Une fois que je l’aurai franchi, ce serait fini.



(HJ: A toi de voir si tu le laisses filer ou pas ^^ Si tu le laisses filer parce que bon, Will a l'air aussi buté que Mél, faudra qu'on trouve un moyen de le faire revenir.)
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William G Draught
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MessageSujet: Re: Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi) EmptyDim 15 Juin - 3:23

Je me détestais à dire ces mots, à le voir blêmir de peur à mes menaces, en tant normal je n’aurais jamais fait cela. Mais quand j’étais énervé je devenais quelqu’un d’autre, quelqu’un qui se fichait de la peur et de la douleur tant qu’il pouvait rabaisser la personne qui m’avait énervé. Je ne pensais aucun de mes mots, je ne voyais même pas pourquoi je les disais mais ils avaient l’air de faire leurs effets sur ce petit con. Je ne savais pas non plus pourquoi je me justifiais, qu’il me croit ou non ne changeait rien. Enfin je crois. Au fond je m’en voulais un peu de l’avoir entrainer la dedans, si mon grand père n’avait pas été un mafieux désireux que son héritiez revienne dans le clan, jamais il n’aurais croiser Lloyd qui était surement charger d’une mission quelconque. D’ailleurs en parlant de ça la prochaine fois que je le vois je lui apprendrais à prendre du bon temps sur ses missions.

Sa haine semblait s’être calmé quand je redescendis avec son sac, me regardant sans comprendre. Je ne m’attendais absolument pas à ce regard perdu qu’il me lança. Je me retenais de changer d’avis, mon convaincant comme je pouvais que j’étais encore énerver contre lui. Mais même quand il me traita de lâche, chose que je déteste pourtant, aucune haine ne restait. Juste de la déception, j’aurais vraiment préféré ne pas avoir à le chasser mais je ne revenais pas sur mes mots. J’étais entrain d’allez vers la porte quand son poing m’arriva en pleine gueule, me surprenant. En temps normal j’aurais rit de sa tête aussi étonné que moi, comme si lui même ne s’attendais pas à me frapper. Putain pour un piaf il avait une bonne droite. Je relevais un regard rageur vers lui.

Mes responsabilités ? Quelles responsabilités putain ? Je ne lui avais donné que deux conditions, dont une pour laquelle j’aurais été prêt à fermer les yeux. Mais non ! Il avait fallut que cet abruti de nymphomane ramène un connard pour se faire baiser. Il s’attendait à quoi en faisant ça ? Que je lui dise « cool tu as ramener de la compagnie » ? Non sinon d’une ça aurait été bizarre et de deux je ne lui aurais spécifié cette règle dès le début. C’était à lui de prendre ses responsabilités bordel !

Un deuxième coup m’envoya contre le mur en grognant, il espérais quoi en faisant ça putain ? Que je le tabasse ? J’avais les poings serré, me retenant de lui rendre ses coups à grande peine. Je ne voulais pas le blessé mais si il continuait il allait s’en manger une !

Mais cette fois je le regardais sans comprendre, en aucun cas je ne le jetais comme un jouet… Et puis ça n’aurait pas du l’atteindre d’après ses propres mots. C’est surement mon étonnement qui lui permit de m’embrasser, me laissant encore un peu plus con. La seule et unique fois où je l’avais embrassé il m’avait clairement fait comprendre que ce n’était pas son truc, mais là ça ressemblait en rien à un baiser de pute. C’était chaste et étonnant, par ce que c’était totalement différent du comportement habituellement provoquant de cet emplumé. Je faillis me laisser avoir, entourer sa taille et le garder contre moi, approfondir se baiser jusqu’à ce que l’air nous manque. Mais je ne devais pas, je ne revenais pas sur ma parole. Il déposa quelque chose de froid dans ma main que j’identifiais comme mon double de clef une fois le baiser terminé. Le regardant ensuite sourire, un sourire si peu lui. En temps normal je l’aurais taquiné, mais là je ne pouvais que le regarder partir avec cet air froid que j’affichais dans les moments comme celui ci. Les moments où l’intégralité de ton être te dit des choses contradictoires.

C’était fini, ça avait été deux semaines à héberger un gamin paumé, un hybride rebelle. Ces deux semaines je les avais vraiment apprécié, quoi qu’il en pense. Je ne comptais pas le retenir, mais si j’en aurais eu envie à une période. Mais j’étais plus vieux à présent et courir après quelqu’un et se fouttre des principe n’était plus pour moi.

« Je ne t’ai jamais considérer comme un jouet… » Je n’avais pas réfléchis avant de dire cela, c’était sortit sans pouvoir sans empêcher. Je me doutais bien qu’il n’allait pas me croire, mais bon au moins il le savait. Je restais la à le regarder s’éloigner, le bruit de porte se fermant me faisant soupirer avant de regarder mon arme. J’avais l’air d’un con maintenant… Cependant la fureur ne tarda pas à revenir et mon poing gauche, malgré son quasi cécité, s’abattit contre le mur derrière moi. J’avais dès compte à régler avec un certain grand-père maintenant. Vu l’heure j’allais surement tombé en plein dans une réunion mais je m’en fichais. Je le connaissais, à peine Lloyd arriver la queue entre les jambes il enverra des chasseurs attrapé Mel. Je ne le connaissais que trop bien, lui et ces principes de merde. Je remontais rapidement dans ma chambre mettre le seul et unique costume que j’avais. Si je voulais pouvoir accéder jusqu’à son bureau il faudrait que je m’habille en conséquence.

Je l’avais peu être foutu dehors mais il était hors de question qu’il soit traqué par ce que un vieil homme sénile avait des tripes bizarres. Il ne me fallut que quelques minutes pour passer à mon tour la porte de chez moi, sans pour autant pouvoir m’empêcher de chercher une tête blonde que je ne trouvai bien sur pas. La moto fut vite allumée et je quittais mon domicile pour remettre les pieds dans mon clan, c’était la deuxième fois qu’une personne avec laquelle j’avais coucher m’obligeait à ça, même si cette fois c’était pour la protéger.
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Euh, surprise? (Pv: Doc', Yaoi)

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